En cette période, à Bamako, le thermomètre grimpe souvent jusqu’à 42°Celsius. Cette forte chaleur, selon les médecins, accroit la mortalité, surtout chez les enfants et les vieilles personnes. Une tournée dans les morgues de la capitale permet de mesurer l’impact de cette canicule sur la mortalité. En effet, insidieusement, cette hausse de température fait des ravages dans la capitale. Les morgues des centres de santé communautaires du district de Bamako et ceux des Centres hospitalo-universitaires ne désemplissent pas. Rien que la morgue de l’hôpital du Centre Hospitalo-universitaire Gabriel reçoit, en cette période de forte chaleur, pas moins d’une trentaine de corps par jour.
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